TEMPORAIREMENT les informations du site Surdi Info Service ne sont plus actualisées à partir du 1er mai 2024.
La permanence d’écoute et d’information ainsi que la permanence « Une psychologue à votre écoute » sont également fermées à cette date. En savoir plus dans notre article dédié.
Les personnes entendantes qui rencontrent une personne sourde ou malentendante pour la première fois, ne savent pas forcément comment se positionner, ni comment communiquer avec elle. La peur de mal faire, les idées reçues intégrées socialement (les personnes sourdes communiquent en LSF, les sourds sont muets…) peuvent paralyser les échanges et créer des situations inconfortables ainsi que des quiproquos et malentendus.
Être appareillé ou implanté ne suffit pas toujours à bien comprendre les échanges. En effet, « entendre » n’est pas forcément « comprendre » lorsque l’on est sourd, devenu sourd ou malentendant.
Pour faciliter la compréhension des échanges, il existe des bonnes pratiques simples à mettre en place.
Vous êtes une personne sourde devenue sourde ou malentendante ?
Les bonnes pratiques listées dans cet article, pourront vous aider à exprimer vos besoins en termes de communication avec votre entourage (famille, amis, collègues etc.).
Les bonnes pratiques listées ci-dessous sont valables pour l’ensemble des personnes sourdes, devenues sourdes ou malentendantes quel que soit leur mode de communication.
Comme toutes les bonnes pratiques, elles sont également bénéfiques aux personnes entendantes.
La liste n’est cependant pas exhaustive.
Il est toujours préférable de demander à la personne concernée ses besoins en termes de communication.
Afin de faciliter la lecture sur les lèvres (la lecture labiale) et l’accès aux expressions de votre visage :
Si la personne sourde, devenue sourde ou malentendante est accompagnée par un professionnel de l’accessibilité (interprète Français/LSF, codeur LfPC, intermédiateur, interface) :
Dans les échanges de groupe notamment les réunions de travail :
Les personnes malentendant peuvent se replier sur soi, se sentir moins considérées voire mises à l’écart quand elles n’ont pas accès à l’ensemble des propos (mêmes informels comme les blagues).
Les formules « Ce n’est pas important », « Ce n’est pas grave », ou « On vous expliquera plus tard » sont à éviter.